Le baromètre de la fraternité
L'idée
Depuis 3 ans, la Fabrique du Nous est membre actif du Labo de la Fraternité et partenaire du baromètre de la Fraternité.
L'un des enseignements clés de ce riche baromètre est qu'𝗶𝗹 𝘆 𝗮 𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗿𝗮𝘁𝗲𝗿𝗻𝗶𝘁𝗲́ "𝗲𝗺𝗽𝗲̂𝗰𝗵𝗲́𝗲" 𝗲𝗻 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲. Trois chiffres, parmi d’autres (édition 2022), témoignent de cette fraternité enfouie, qui a besoin d’aide pour s’exprimer pleinement !
➡️Les freins au fait de faire des choses avec des « autres », différents de soi, sont surtout le manque d’occasions, de temps et de lieux (75%) (vs 7% pour la peur).
➡️En proximité, le principal frein pour davantage se lier à ses voisins est le manque d’occasions (31%) et le fait de ne jamais les croiser (19%), loin devant la « non-envie » (19%).
➡️Les actions que les maires devraient mettre en place pour encourager la fraternité sont d’abord de créer des moments de convivialité entre habitants (31%) et de soutenir des lieux de rencontre : cafés, parcs… (22%).
Créer les conditions favorables pour que cette fraternité se libère et s’épanouisse ? C’est au cœur de l'engagement de la Fabrique du Nous
Avancement
Le 4 février 2024, à l'occasion de la journée internationale pour la fraternité humaine, a été publiée 𝗹𝗮 𝟲𝗲̀𝗺𝗲 𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 du Baromètre de la fraternité, voir lien ci-dessous.
Ce baromètre est ensuite partagé et diffusé auprès des décideurs publics.
Il est aussi utilisé par tous les acteurs du lien social pour nourrir et renforcer leur plaidoyer.
"La fraternité, c’est la solidarité avec la chaleur humaine en plus. C’est quand des personnes différentes se rencontrent physiquement, à l’inverse de la société zéro contact prônée au moment du covid-19. En France, il y a beaucoup de solidarité publique, mais de moins en moins de relations humaines. Notre combat est de remettre de l’humanité dans le système de solidarité. Une association comme La Cloche le fait très bien en recréant de la chaleur humaine autour des personnes sans abri.
Souvent, c’est dans les crises que la fraternité se réveille. Lors des premiers confinements à Marseille, on a vu naître L'Après M et plein d’initiatives proposant des colis d’urgence. Même chose au moment de la guerre en Ukraine. La crise des gilets jaunes a aussi constitué un élan fraternel autour des ronds-points. Des gens vivant seuls dans leur pavillon se sont rencontrés, et ont retrouvé une forme de sens, une joie de vivre. L’enjeu est de faire de la fraternité une valeur durable, et pas seulement une valeur de crise. (...)"
Extrait interview croisée dans Marcelle
Ils en parlent
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